Abraham Lincoln
Abraham Lincoln naît le 12 février 1809 dans le Kentucky, au sein d’une famille plus que modeste.
Orphelin de mère très jeune, il connaît une enfance assez difficile, travaillant à l’exploitation paternelle. Il se passionne pour la lecture, seul moyen d’évasion qui apaise son envie d’apprendre. Lorsque son père se remarie, la famille s'installe dans l'Indiana. Sa belle-mère s’efforce de donner une éducation solide aux enfants, encourageant Abraham à s’instruire, et à apprendre sans cesse. Grâce à elle, il fréquentera l’école pour la première fois, et alternera lecture et travaux dans les bois.
À 22 ans, il part vivre seul à New Salem, dans l’Illinois. Il accumule les petits boulots, monte des affaires qui réussissent plutôt bien pour payer ses études en droit. Cinq ans plus tard, en 1836, il est ordonné avocat. Il peut désormais s'engager dans les combats qui lui tiennent à cœur. Notamment la cause en faveur des noirs. Il dénonce les oppressions en tout genre, et se distingue politiquement dans des débats qui l’opposent à Douglas, partisan du droit à l’esclavage dans les États. Fort de cette position d’orateur et de défenseur, il est choisi pour incarner la fougue républicaine aux élections à la présidence des États-Unis. Avec l’appui des états du nord qui prônent le même courant abolitionniste que lui, il est élu à la tête du pays, en 1860, ce qui déclenche les hostilités avec les sudistes, l’insurrection et signe le départ de la Guerre de Sécession. D’une main de fer, il mène conflits et batailles ne dérogeant jamais à son idée de liberté, obligeant les leaders républicains à se rallier à sa cause. Il sera réélu en 1864, négociant des points d’entente avec les démocrates, tentant la carte de l’apaisement.
Le 14 février 1865, à Washington, Lincoln est assassiné alors qu'il assistait à une pièce de théâtre. L’un des acteurs, John Wilkes Booth, possédant de fortes accointances sudistes, avait fomenté avec quelques complices l’assassinat du Président, de son secrétaire et de son vice-président. Seul le président sera tué. Ses assaillants seront rattrapés, jugés et condamnés à la pendaison.
La mort d’Abraham Lincoln secoue le pays tout entier, réveille les mentalités, et une certaine aspiration à la paix après ces temps de troubles. Il restera dans l’Histoire comme l’un des présidents « clés » des États-Unis, sans doute le plus grand, par ses idéaux, son engouement, son parcours personnel.